Dépollution biologique d’un sol contaminé à l’huile de vidange

Dépollution biologique d’un sol contaminé à l’huile de vidange

Nous sommes un groupe de trois étudiants (Cloé, Chloé et Pierrick) en deuxième année du DUT HSE à Tulle, nous avons choisi de proposer un sujet de projet tutoré qui est l’étude de la dépollution d’un sol. Voici un résumé de notre travail :

Un début difficile…

Nous voulions nous déplacer sur un site connu pour être pollué et y prélever du sol, puis l’analyser afin de caractériser la pollution de celui-ci. Nous aurions alors pu déterminer le risque qu’encouraient l’environnement et les populations proches de ce site pollué. Cependant nous n’avions pas tous les moyens matériels pour réaliser nos expériences dans le laboratoire de l’IUT, de plus nous n’aurions pas été propriétaires des analyses ce qui nous empêchait de les diffuser.

Bref nous avons décidé de changer d’optique :

Nouveau départ…

polluer nous-même notre terre et étudier l’évolution de cette pollution quand on essaie diverses méthodes de dépollution.

Nous avons utilisé comme polluant de l’huile de vidange récupérée dans un garage automobile.

Le montage ci-contre a ensuite été réalisé.

 

 

 

Première méthode :

nous avons « lavé » notre sol en l’arrosant avec de l’eau. La solution obtenue (l’eau recueillie après avoir traversé notre sol) a été récupérée et centrifugée pour ensuite être analysée à l’aide d’un spectrophotomètre.

Cet appareil nous a permis de mettre en évidence des courbes d’absorbance :

 

 

Ne sachant pas quantifier cette absorbance, nous avons obtenu de nouvelles courbes en étudiant l’absorbance de solutions contenant de l’eau et de de l’huile de vidange.

Cependant les résultats ne sont pas concluants :

 

Ainsi la méthode que nous voulions utiliser ne nous permettra pas d’évaluer la quantité de polluant extraite de la terre. Nous changeons une nouvelle fois d’orientation.

Réorientation…

Nous avons décidé de tester l’action que peut avoir une bactérie sur la dégradation de l’huile de vidange. Nous avons alors étudié la variation de poids de deux montages :

  • Avec des Pseudomonas fluorescens (les Pseudomonas sont connus pour être de bons « dépollueurs »)
  • Avec des bactéries découvertes dans l’huile de coupe de l’atelier de l’IUT (si elles sont capables d’y vivre, peut-être qu’elles peuvent dépolluer notre sol)

Les résultats ont été stupéfiants ! (pour nous!)

Cette découverte finale nous a encouragés à apprendre à rédiger une publication scientifique.