Cette année, cinq de nos étudiants sont partis en stage à l’étranger. Deux étudiants au Québec, une en Australie, une aux Etats-Unis et une en Angleterre.

Voici leurs réponses à une interview.

Interview de Chloé : stage en Caroline du Nord aux Etats-Unis

Tout d’abord, racontez nous pourquoi vous avez choisi de partir à
l’étranger pour votre stage et comment avez-vous choisi votre pays
d’accueil?

J’ai choisi de faire un stage à l’étranger car c’était pour moi une opportunité d’améliorer mon anglais. (Et aussi pour être honnête ça fait bien sur un CV). J’ai choisi les États-Unis car j’y été déjà allée 2 fois en voyage donc je savais déjà un peu à quoi m’attendre.
Maintenant que vous y êtes, était-ce une bonne décision?:

Je ne regrette pas du tout d’être partie car ça me permet de rencontrer des personnes de diverses nationalités et de m’ouvrir sur les Autres, d’être moins timide.

Le stage à l’université de Charlotte a été trouvé par M. BOURDIER, responsable des relations internationales, car l’université de Charlotte a un partenariat avec l’université de Limoges. Donc je n’ai pas vraiment cherché pour avoir ce stage.
Comment avez-vous résolu les problèmes logistiques : logement,
nourriture, déplacements…?

En ce qui concerne le logement, ça a été assez compliqué car tout d’abord je pensais pouvoir avoir un logement sur le campus puis quand j’ai demandé à la dame qui s’occupe des relations internationales de l’université de Charlotte, elle m’a dit que je n’y avais pas le droit. Du coup, j’ai cherché sur des sites d’annonce de sous-location sur les résidences universitaires autour du campus. Mais comme j’arrivais le week-end de Pâques, je ne pouvais pas emménager tout de suite, ça m’obligeais donc à prendre une chambre d’hôtel, ce quine m’arrangeais pas. Puis finalement, cinq jours avant mon départ, j’ai reçu un mail me disant que finalement je pouvais avoir un logement sur le campus.

Pour faire les courses, plusieurs options s’offrent à moi: parfois je vais faire les courses avec mes colocataires qui ont une voiture, sinon je vais au supermarché pied et je reviens en commandant un uber ou en prenant un bus gratuit.

campus stage chloé : à droite la fac de médecine, à gauche l’union studient (l’asso des étudiants!)

Pour mes déplacements entre ma résidence et EPIC, le laboratoire où j’effectue mon stage, je les fais à pied quand il fait beau sinon je prends un bus gratuit qui circule sur tout le camps.

Sinon, pour ceux qui voudrais faire un stage aux États-Unis l’année prochaine ou après! Il faut être conscient qu’il y a beaucoup de papiers à remplir et que ça prend du temps. Il ne faut pas avoir peur du rendez-vous à l’ambassade à Paris, c’est une simple formalité où ils s’assurent avant tout qu’on a  bien payé tous les frais de visa et qu’on sait parler un minimum en anglais. Mais ça vaut le coup.

Les américains sont très gentils et accueillants. Si on a une question ou un problème, ils vont tout faire pour nous aider.

stage chloé vue sur le stade depuis l’EPIC

stage chloé match de football américain

Enfin, le campus de l’université de Charlotte est très agréable et sûr (si jamais on se sent en insécurité, il y a des bornes un peu partout qui permet de joindre directement la police) . Il y a plein d’activités gratuites, avec la carte étudiante, à faire que se soit en semaine ou le week-end. Il y a beaucoup de verdure sur le campus, donc pour moi qui suis creusoise c’est parfait!

Pouvez-vous nous décrire votre stage?  Le sujet, les tâches principales,
l’environnement…

Mon stage porte sur le domaine de l’eau. Dans un premier temps, j’aidais des étudiantes en doctorat dans leur recherche. Cela m’a permis d’effectuer diverses expériences: mesure du pH, détermination de la quantité d’azote totale dans d’eau, filtration de l’eau puis mise en culture des filtres pour voir s’il y a des salmonelles.

Puis ensuite, j’ai commencé mon sujet qui porte sur la formation des sous-produits de désinfection après oxydation avancée (UV et chlore).  Je prépare des solutions avec divers produits chimiques qui sont utilisés soit dans l’industrie soit en agriculture et qui donc peuvent se retrouver dans l’eau. Et ensuite j’identifie les composés qui se sont formés lors de cette oxydation. Pour cela j’utilise un HPLC (chromatographie en phase liquide à haute performance).

Merci Chloé et bonne continuation pour votre stage et votre séjour!