Rémi, ancien DUT GIM, automaticien/roboticien et Champion de France des Olympiades des Métiers
Pourquoi avez-vous choisi d’effectuer un DUT GIM à Tulle?
J’ai choisi ce DUT car après mon bac Scientifique Sciences de l’ingénieur, je voulais poursuivre dans la découverte de l’industrie et des métiers qu’on pouvait y pratiquer. Je ne voulais pas passer par une école d’ingénieur, et je voulais avoir un accès rapide à l’emploi.
Qu’avez-vous fait ensuite comme poursuite d’étude ou insertion professionnelle?
J’ai poursuivi vers une licence professionnelle en automatisme à Clermont-Ferrand (SIAM) en alternance. J’étais en bureau d’étude automatisme, pour un constructeur de machines spéciales d’usinage pour l’aéronautique.
J’ai par la suite été embauché chez un constructeur de machines spéciales, dans le Cantal, qui intervient dans tous les secteurs d’activités. J’y évolue aujourd’hui en tant qu’automaticien/roboticien en bureau d’étude, mise en route et suivi des machines.
Pourquoi vous êtes-vous inscrit aux Olympiades? Comment vous êtes-vous préparés?
A l’époque Victor m’avait demandé de nous associer, après qu’on lui ait proposé à l’IUT de participer aux Olympiades. J’avais accepté sans grande idée de ce qui allait se passer. Une fois la médaille de bronze obtenue aux finales de Bordeaux en 2017, on s’était dit qu’on n’avait d’autre choix que de recommencer pour prendre l’or cette fois. Et c’est ce qu’il s’est passé !
L’IUT de Tulle nous a fourni le matériel pour qu’on se fasse un coffret électrique que nous avons câblé ensemble avec Victor. Ensuite, Philippe Houillon nous a prêté les machines pour qu’on puisse s’entraîner chez nous. On s’est trouvé un compresseur et le reste du matériel nécessaire à notre préparatio. On se retrouvait le week-end pour s’entraîner ensemble, en parallèle de nos entraînements de la semaine.
Que voudriez-vous nous donner comme souvenir de ces finales à Caen?
Le premier jour des finales de Caen, lors de l’installation sur nos postes de travail, on a regardé l’équipement des autres équipes (Etablis, bracelets magnétiques, ceintures d’outils etc.. ). On s’est dit que ça risquait d’être plus compliqué que prévu!! Mais Philippe est venu nous voir et nous a dit: » C’est pas un concours de matériel, mais un concours de talent « . Et on l’a démontré par la suite!