Une québécoise en stage à l’IUT à Tulle
Bonjour Mathilde! Tu passes deux mois à l’IUT à Tulle, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton stage?
Je m’occupe de la gestion des déchets de l’atelier; en faite la gestion des déchets en France et au Québec est complétement différente. Je dois donc comprendre comment fonctionne la gestion des déchets en France pour ensuite l’adapter a l’atelier.
En quoi consistent tes études?
Actuellement je suis en 2 année de ma « technique ». Les études au Québec sont organisées de manière différente par rapport à la France. Après le secondaire on va au cégep, dans cette école on peut faire soit une « technique » (c’est une école avant l’université, pendant quelques années (c’est variable en fonction des étudiants)) soit un programme pré-universitaire.
On peut faire un mix des deux aussi : moi par exemple j’ai commencé dans le programme pré-universitaire en science naturel, puis je me suis réorientée vers ma technique. Mais c’est courant, normal, chez nous, de changer de programme, tant qu’on a pas trouvé notre voie. Et après avoir eu mon diplôme du cégep au bout de 4 ans, je pense poursuivre mes étude a l’université.
J’ai choisi cette technique parce que j’ai un intérêt grandissant face a l’environnement . En plus, le diplôme que je vais obtenir a la fin de ma technique va me permet de trouver facilement du travail et un bon salaire. Les entreprises nous recrutent alors qu’on est pas encore diplômés!
Quelles sont les différences entre tes études en environnement et le DUT HSE en France?
On commence plus tôt les études qu’en France. on cégep on a des cours obligatoire que le gouvernement nous impose, alors nos deux première session de technique ( 1ans) on commence par faire plusieurs cours de base comme l’anglais, de la gym, de la philosophie… En parallèle, plus on avance dans la technique (2 dernière année ) plus les matières sont appliqué a notre future métier comme une matière reliera mon stage actuellement, »traitement des matières résiduelles ».
La semaine est constituée d’environ sept ou huit matières différentes ( tout dépend de ce que tu veux, tu a le choix d’ajouté ou de retirer certain cours pour les faire un autre session). On a cours à peu près tous les jours mais l’emploi du temps change quand on passe à la session suivante. Pour les évaluations, on a deux grande périodes d’examen pour une session, mais on a aussi des travaux a faire tout au long de la sessions.
Les stages ne sont pas obligatoires pour avoir le diplôme de la technique, ils ne sont pas dans le cursus. Mais si on s’inscrit en ATE, Alternance Travail Études c’est mieux pour la suite, ça permet de rajouter dans son CV de l’expérience professionnelle.
En parallèle j’ai un job étudiant durant mes études, comme beaucoup d’étudiants au Québec .
As-tu profité de ton séjour en France pour visiter?
Oui j’ai pu mixer mon stage avec des visites, avec ou sans mes amis qui sont eux-aussi en stage dans d’autres villes. Ce que j’ai préféré c’est Bordeaux et Toulouse, surtout qu’à Toulouse j’y étais pendant la finale de rugby, quand ils ont gagné le top 14!! J’ai vu aussi Montpellier, Marseille,Lyon bientôt Paris, Barcelone et ensuite la Croatie!
C’est la raison pour laquelle j’ai choisi un stage à l’international : j’adore voyager.
Es-tu contente de ton stage à Tulle?
Oui vraiment, j’ai pu développer mon autonomie dans mon travail, les déplacements, mes visites… J’ai découvert une autre culture : même si on parle la même langue, la culture est différente et c’est ça qui est intéressant. Par exemple il parait que j’ai un accent mais je ne suis pas d’accord, c’est vous qui en avez un!! (rire). Je conseille aux étudiants français de faire comme moi, un stage à l’étranger, à condition d’avoir envie de découvrir et d’accepter ces différences.
J’en profite pour remercier Mme Branland, parce qu’elle m’a très bien accueillie, elle est venue me chercher, elle s’occupe de moi, merci Florence!