Présentation
L’université de Limoges et l’Association F. Hallé pour la forêt primaire organisent une conférence exceptionnelle de F. Hallé dans l’amphi 400 C de la Faculté de Droit et de Sciences économiques à 16h !
Projet de forêt primaire en Europe de l’Ouest- enjeux écologiques
Le projet de faire renaître une forêt primaire en Europe de l’Ouest sera présenté de façon rapide. Les avantages écologiques que l’on peut attendre des forêts primaires seront discutés plus en détail : captation et stockage du carbone atmosphérique, rôles positifs du bois mort, croissance de la diversité biologique, augmentation de la fertilité des sols, résilience en face du changement climatique. Cette résilience est liée à un aspect encore peu connu de l’arborescence, la présence de génomes multiples dans la majorité des arbres modernes : leur architecture n’est plus unitaire, elle est devenue coloniaire.
Qui est Francis Hallé ?
Francis Hallé est né le 15 avril 1938 à Seine-Port (77) France et il a fait mes études universitaires à Paris – La Sorbonne. J’ai deux spécialités scientifiques : l’écologie des forêts tropicales et l’architecture de leurs arbres. Toutes ses recherches ont été consacrées aux plantes tropicales, en particulier celles des forêts humides des basses altitudes.
A partir de 1964, il s’est spécialisé dans l’étude de l’architecture des plantes vasculaires ; une première formalisation a été atteinte en 1970 avec le concept de « modèle architectural ».
En 1978, avec l’aide des Professeurs R.A.A. Oldeman (Wageningen, Pays Bas) et P.B. Tomlinson (Harvard, Mass. USA), cette formalisation a été complétée et prolongée par le concept de « réitération ». L’approche expérimentale du déterminisme architectural a été employée (Rubiaceae forestières, Hévéa, Fougères arborescentes).
Entre 1986 et 2001 il a été responsable des missions du Radeau des Cimes et chargé des aspects scientifiques des recherches sur les canopées forestières tropicales.
Actuellement Francis Hallé travaille à une confrontation des données architecturales avec les systématiques issues de la phylogénèse moléculaire ; d’intéressantes convergences apparaissent entre les deux approches.