Appel à communications – Le réel et la bande dessinée

Le réel et la bande dessinée

Université de Limoges & Université de la Rochelle

Depuis l’après-guerre où la bande dessinée était avant tout destinée aux enfants, le marché du livre s’est diversifié et l’extension des publications accentue les effets de concurrence entre ouvrages, entre auteurs et entre éditeurs. Parmi les nouveaux récits qui émergent figurent en bonne place ce que l’on a l’habitude d’appeler les récits du réel, catégorie où s’agglomèrent de multiples formes, qui ont pour particularité d’appartenir plus ou moins au champ de la non-fiction. Selon Laurent Gerbier (2020), « On peut ainsi considérer la bande dessinée du réel comme la « ligne de front » propre aux années 2000-2010 ».

Néanmoins, ce terme, accepté et repris par la plupart des journalistes et des éditeurs, pose question : comme l’expliquait Jean-Louis Gauthey1, il regroupe des figures narratives très différentes, qui vont de la biographie à l’autobiographie et à l’autofiction, du carnet de voyage à la bande dessinée de reportage, de l’apport de connaissance à la vulgarisation scientifique. Si les veines autobiographique, autofictionnelle ou journalistique ne sont pas nouvelles, elles se sont beaucoup développées au cours des dernières décennies. Du côté du journalisme, notamment, la création de revues comme La revue dessinée, XXI, etc., a donné une large place à la bande dessinée de reportage2. La vulgarisation scientifique est plus récente et s’incarne de manière particulièrement visible dans des collections dédiées (Octopus, La Petite bédéthèque des savoirs, Sciences en Bulle, etc.).

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Fédération Romane de Sémiotique
Romance Federation of Semiotics
Federazione Romanza di Semiotica
Federação Românica de Semiótica