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A ce jour, les micropolluants présents dans les eaux résiduaires urbaines ne sont pas traités de manière poussée. Selon la nature de ces molécules, certaines peuvent être biodégradables, s’adsorber dans les boues d’épuration ou au contraire rester sous forme soluble sans être biodégradables. Dans ce cas, des micropolluants quittent les ouvrages d’assainissement et se retrouvent dans le milieu naturel avec des risques pour la biodiversité mais aussi pour la qualité de la ressource en eau à des fins agricoles, industrielles ou domestiques (eau destinée à la consommation humaine).

Les conséquences du changement climatique sont entre autres la diminution du débit des cours d’eau favorisant alors l’augmentation des concentrations en micropolluants. Sous l’effet de cette progression et de la diversité des molécules, ce cocktail peut avoir un impact dramatique sur la ressource et ses usages.

Cette Journée Technique a pour objet de se préparer à l’éventuelle modification de la réglementation portant sur le traitement des eaux. Car, malgré les campagnes RSDE et les diagnostics amont, les molécules sont toujours présentes et nous en découvrons de nouvelles en permanence.

En France, les micropolluants sont traités dans l’objectif de produire des eaux potables. Concernant l’assainissement, seuls des essais de traitement sur des sites pilotes ont été menés.

La question est de savoir non pas s’il faut se préparer à traiter les micropolluants, mais bien de savoir comment les traiter car le cadre européen va évoluer en ce sens.